Un Marocain dévoile la réalité du métier de taxi en Suisse

Oussama, un Marocain installé en Suisse depuis près d’un an après avoir quitté l’Espagne, a partagé son expérience du métier de chauffeur de taxi dans le pays helvétique. Son témoignage met en lumière la simplicité du système suisse comparée à la complexité administrative espagnole.
🚖 En Suisse, un système plus simple et flexible
En Suisse, devenir chauffeur de taxi ne demande pas de longues démarches. « Je suis déjà chauffeur de taxi en Suisse et c’est étonnant, car ici, on ne paie que si on gagne de l’argent », explique Oussama au média espagnol La Razón.
Il suffit de s’inscrire comme travailleur indépendant pour commencer à exercer. Une fois les autorisations du véhicule et le permis de conduire obtenus, le conducteur peut se connecter à des plateformes comme Uber ou Bolt et démarrer son activité immédiatement.
💸 En Espagne, un système coûteux et contraignant
Oussama compare cette facilité à la situation en Espagne, où devenir chauffeur de taxi demande un investissement lourd et de nombreuses formalités. « En Espagne, il faut payer plusieurs taxes, même sans revenu. C’est comme un abonnement Netflix obligatoire », ironise-t-il.
Dans certaines grandes villes comme Madrid ou Barcelone, une licence de taxi peut coûter plus de 120 000 euros. À l’inverse, les autorisations VTC, utilisées par les chauffeurs Uber, oscillent entre 30 000 et 60 000 euros.
⚖️ Un débat sur la concurrence et la réglementation
Cette différence entre les systèmes suisse et espagnol alimente le débat sur l’équité entre chauffeurs de taxi traditionnels et chauffeurs VTC. Selon Oussama, il est temps de repenser la réglementation pour s’adapter à la nouvelle mobilité urbaine.
« Je conseille à ceux qui se plaignent du système espagnol de voir comment cela fonctionne ailleurs. En Suisse, on nous permet simplement de travailler », conclut-il.