Visa France pour les Algériens : la galère des rendez-vous chez Capago en 2025

Des milliers de demandeurs bloqués
En 2025, obtenir un visa pour la France est devenu un véritable parcours du combattant pour les Algériens. Le prestataire agréé Capago, chargé de la collecte des dossiers, est au cœur des critiques. Depuis plusieurs semaines, la prise de rendez-vous en ligne est quasiment impossible. Résultat : des milliers de voyageurs voient leurs projets bloqués, que ce soit pour des vacances, des études, un déplacement professionnel ou une visite familiale.
Un système saturé
La demande explose en pleine haute saison. Quelques chanceux parviennent à réserver un créneau, mais la majorité se retrouve face à un écran affichant « indisponible ». Selon des témoignages sur les réseaux sociaux, les rendez-vous sont déjà complets jusqu’en octobre 2025. Cette saturation entraîne une accumulation de dossiers non déposés et une frustration croissante parmi les demandeurs.
Des conséquences lourdes pour les Algériens
Cette situation a un impact direct sur la vie de nombreux Algériens. Certains manquent des événements familiaux importants. D’autres voient leurs projets d’études ou leurs déplacements professionnels retardés. Les consulats de France en Algérie, notamment à Annaba et Constantine, reçoivent une hausse constante des demandes. Mais en été, leurs effectifs réduits par les congés ralentissent encore le traitement des dossiers.
La réponse des consulats français
Face à la colère, le consulat de France a publié un communiqué. Il recommande aux Algériens de déposer leur demande au moins deux mois avant le départ. L’objectif est de donner plus de temps pour l’étude des dossiers. Mais dans les faits, cette anticipation ne résout pas le problème des créneaux inexistants sur le site de Capago.
Une attente qui pèse lourd
Pour de nombreux Algériens, la France reste une destination incontournable. Pourtant, en 2025, décrocher un rendez-vous s’apparente à une course contre la montre. Ceux qui attendent depuis des semaines espèrent un assouplissement rapide. En attendant, le blocage alimente un fort sentiment d’injustice et freine la mobilité entre l’Algérie et la France.