Espace Schengen : l’Europe traque désormais chaque dépassement de visa

L’Europe renforce le contrôle de ses frontières. Depuis le 12 octobre, le nouveau système d’entrée/sortie (EES) enregistre automatiquement chaque passage dans l’espace Schengen.
Ce dispositif numérique repère immédiatement les dépassements de séjour. Résultat : les sanctions tombent plus vite et deviennent plus sévères. Un simple excès d’un jour peut désormais entraîner une amende importante ou une interdiction d’entrée de plusieurs années.
Chaque visiteur non européen voit désormais ses données enregistrées : photo, empreintes digitales, date d’entrée et de sortie.
Sanctions selon les pays européens
D’ici avril 2026, le système EES remplacera complètement les tampons sur les passeports. Les autorités sauront en temps réel combien de jours un voyageur a séjourné dans l’Union européenne.
Les pénalités varient selon le pays :
- France : amende jusqu’à 3.750 € et interdiction d’entrée possible.
- Allemagne : entre 30 et 1.000 € d’amende et bannissement jusqu’à 5 ans.
- Espagne : de 500 à 2.000 € d’amende, avec interdiction de 6 mois à 5 ans.
- Italie : jusqu’à 5.000 € et 10 ans d’interdiction pour récidive.
- Pays-Bas : environ 300 € d’amende, avec interdiction de 2 à 5 ans.
Avec cette nouvelle réglementation, l’Europe adopte une tolérance zéro face aux séjours prolongés. Tout dépassement, même minime, est désormais détecté et sanctionné.



