MRE : Le dédouanement des voitures au Maroc devient plus simple pour l’été 2025

À l’approche de l’opération Marhaba 2025, l’Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII) a annoncé plusieurs assouplissements destinés aux Marocains Résidant à l’Étranger (MRE). Ces mesures visent à faciliter le dédouanement des véhicules de tourisme et à simplifier les formalités pour les MRE âgés ou en retour définitif.
Abattement fiscal de 90 % : procédures simplifiées
Les MRE âgés de 60 ans ou plus, résidant à l’étranger depuis au moins 10 ans, bénéficient déjà d’un abattement fiscal de 90 % sur la valeur à l’état neuf d’un véhicule importé. La nouveauté réside dans la simplification des pièces justificatives requises.
En plus de l’attestation consulaire, l’ADII accepte désormais :
- L’historique de séjour délivré par une préfecture, une mairie ou un service public étranger ;
- Une carte de séjour ou d’immatriculation consulaire ;
- Une carte d’identité étrangère avec adresse ;
- Un certificat de résidence à l’étranger.
Objectif : alléger les démarches administratives et élargir les possibilités de preuve.
Retour définitif au Maroc : moins de paperasse
Les MRE retournant définitivement au Maroc peuvent réduire de 3 ans l’âge du véhicule pris en compte pour le calcul des droits de douane. Cet avantage est :
- Personnel et valable une seule fois dans la vie ;
- Non transférable et limité à un seul véhicule ;
- Non applicable aux étudiants stagiaires et fonctionnaires diplomatiques.
La nouveauté : plus besoin de fournir des justificatifs de revenus (comme les fiches de paie ou avis fiscaux).
Un guide douanier actualisé
Pour informer les MRE, l’ADII a mis à jour son guide douanier, disponible en ligne. Il explique les nouveaux dispositifs, les conditions d’éligibilité et les démarches à suivre.
🛳️ Marhaba 2025 : coordination renforcée
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre des préparatifs de l’opération Marhaba 2025. Une réunion maroco-espagnole à Cadix a souligné la nécessité de :
- Mieux gérer les flux de voyageurs pendant les pics de transit ;
- Favoriser l’échange des billets de ferry ;
- Lutter contre la spéculation sur les prix des traversées.