Les touristes américains choisissent de plus en plus le Maroc : une montée fulgurante
Le Maroc séduit les touristes américains
Selon une récente étude de l’Office national marocain du Tourisme (ONMT), le Maroc devient l’une des destinations africaines les plus appréciées par les Américains. Ce marché connaît une croissance rapide, portée par une hausse annuelle à deux chiffres du nombre de visiteurs.
En 2024, le Maroc a accueilli 351 000 touristes américains. L’ONMT estime que ce chiffre pourrait atteindre 2 millions d’arrivées dans les cinq prochaines années, un objectif qui confirme l’intérêt croissant des voyageurs des États-Unis.
Une popularité qui dépasse les frontières
Le Maroc attire aussi des visiteurs venant d’Amérique latine, d’Europe et d’Asie. Pourtant, ce sont les Américains qui placent désormais le Royaume parmi leurs destinations africaines préférées, rapporte Médias24.
Chaque année, 100 millions d’Américains voyagent à l’international. L’ONMT cherche donc à conquérir une part importante de ce marché stratégique.
Des partenariats encore insuffisants
Pour renforcer sa présence, l’ONMT a signé plusieurs accords avec l’USTOA, une association américaine influente regroupant 150 tour-opérateurs. Cependant, seuls 40 % d’entre eux proposent actuellement des voyages vers le Maroc.
L’étude souligne que des efforts supplémentaires sont indispensables pour augmenter ce taux et encourager davantage de professionnels à inclure la destination Maroc dans leurs catalogues.Le tourisme d’affaires, un potentiel sous-exploité
En 2023, le tourisme d’affaires n’a généré que 5 millions de dollars, un résultat jugé faible.
Pour progresser, le Maroc peut attirer plus d’événements MICE et concurrencer des pays bien établis comme le Portugal, les Émirats arabes unis, la Turquie ou l’Espagne.
Une réactivité insuffisante qui coûte cher
L’étude pointe un manque de réactivité des opérateurs marocains, ce qui place le pays dans la catégorie des « destinations lentes ».
En 2024, cette situation aurait coûté au Maroc 97 millions de dollars et environ 300 000 visiteurs potentiels, au profit d’autres pays de la région MENA.
