Marrakech, reine des villes touristiques marocaines
Le tourisme marocain connaît une croissance remarquable en 2024. Les arrivées de voyageurs ont atteint des records, renforçant l’économie locale et nationale. Le Maroc reste une destination phare pour les touristes étrangers, même pendant les périodes festives.
Une année record pour le tourisme marocain
Selon Hamid Bentahar, président de la Confédération nationale du tourisme, la période des fêtes de fin d’année a été particulièrement fructueuse. Toutefois, il a souligné l’importance de maintenir cette dynamique pendant les saisons creuses et d’étendre les bénéfices touristiques à toutes les régions. Actuellement, la saisonnalité affecte encore plusieurs régions, mais l’objectif d’un taux d’occupation annuel de 70 % reste prioritaire.
Malgré les défis, les résultats du secteur en 2024 sont positifs. Le Maroc a atteint l’objectif de 17 millions de touristes, fixé dans la feuille de route 2023-2026, avec deux ans d’avance. Cela positionne le pays comme leader africain en termes d’arrivées de touristes, dépassant l’Égypte sur les dix premiers mois de l’année.
Marrakech en tête des destinations
Marrakech confirme son rôle de locomotive touristique. Durant les deux dernières semaines de décembre, l’aéroport de la ville ocre a accueilli environ 1 400 vols, soit une moyenne de 200 vols par jour. Cet afflux a significativement boosté le tourisme international et national, établissant de nouveaux records. Marrakech devance les autres destinations marocaines comme Agadir, Casablanca et Tanger.
Des ambitions à la hausse
Zoubir Bouhoute, expert en tourisme, estime que l’objectif initial était facilement atteignable. Il appelle désormais à des ambitions plus élevées pour les prochaines années. Bien que le Maroc ait dépassé l’Égypte en termes d’arrivées, celle-ci reste leader en recettes touristiques, avec 14 milliards de dollars, contre 11 milliards pour le Maroc.
Pour poursuivre cette croissance, le secteur doit diversifier ses offres et renforcer son attractivité, y compris dans les régions moins fréquentées.
