Algériens en Italie : pourquoi le blocage du permis de conduire persiste ?
De nombreux Algériens installés en Italie ne peuvent toujours pas convertir leur permis de conduire. L’accord signé entre l’Algérie et l’Italie en 2000 reste inapplicable, faute de mise à jour des textes réglementaires algériens.
Le député Abdelouahab Yagoubi, représentant la diaspora, a interpellé le ministre des Affaires étrangères en mai 2025. Il s’inquiète du silence qui entoure ce dossier, malgré les demandes répétées de la communauté.
Depuis l’introduction du permis biométrique en Algérie en avril 2018, l’Italie a cessé d’accepter la conversion automatique. Les raisons ? L’absence d’une base juridique claire qui reconnaît les nouveaux permis algériens.
Résultat : des milliers de ressortissants vivent une situation bloquée. Ils ne peuvent ni conduire, ni accéder à certains emplois, ni se déplacer librement. Beaucoup remplissent pourtant les conditions exigées.
Le député rappelle qu’il a abordé ce problème à plusieurs reprises avec les autorités algériennes, notamment en juillet et décembre 2024. Mais aucune solution concrète n’a encore été trouvée.
Il demande des mesures urgentes. Il appelle les autorités algériennes à réviser rapidement les textes nécessaires. Ensuite, il faudra rouvrir le dialogue avec la partie italienne pour réactiver l’accord de conversion.
Pour la communauté, il ne s’agit pas d’un privilège, mais d’un droit légitime. Ce blocage pénalise leur quotidien et nuit à leur intégration.
