ActualitésInternational

Donald Trump en tournée dans le Golfe : diplomatie, affaires et tensions régionales

Une visite de trois jours dans les monarchies du Golfe

Donald Trump a entamé une visite de trois jours au Moyen-Orient. L’ancien président américain se rend en Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis. L’objectif : renforcer les relations économiques et aborder les grands dossiers géopolitiques du moment.

Un cadeau diplomatique qui fait polémique

Selon ABC News, le Qatar prévoit d’offrir un Boeing 747-8 à l’administration Trump pour remplacer Air Force One. Ce geste symbolique a suscité la colère des démocrates. Ils accusent Trump de vouloir en tirer un bénéfice personnel. En effet, une fois son mandat terminé, l’avion deviendrait la propriété de sa fondation. Trump a répondu sur son réseau Truth Social en dénonçant une attaque injustifiée.

Forum économique et accords d’investissements

Trump a rencontré mardi le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. À Riyad, un forum d’investissement a rassemblé des entreprises américaines comme BlackRock, Palantir et IBM. Le but est d’attirer des capitaux dans les pays du Golfe. Le président américain doit aussi rencontrer les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe.

Les intérêts économiques de la Trump Organization

La Trump Organization renforce sa présence dans la région. Elle a lancé un projet immobilier au Qatar, et un gratte-ciel à Dubaï dont les logements pourront être achetés en cryptomonnaie. Cette expansion illustre les liens croissants entre Trump et les monarchies du Golfe.

Iran, Palestine, Syrie : une diplomatie à enjeux

Trump évoque aussi les tensions régionales. Les États-Unis et l’Iran mènent actuellement des pourparlers sur le nucléaire, sous médiation d’Oman. La visite vise à informer les pays du Golfe de l’avancée de ces négociations.

Sur la question palestinienne, plusieurs sources évoquent une possible reconnaissance d’un État palestinien par Trump. Mais ses proches ont démenti cette rumeur. Le président américain pourrait également rencontrer Ahmed al-Charaa, le nouveau président syrien, qui espère alléger les sanctions contre son pays.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page