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Nouveaux rebondissements dans l’affaire du mannequin Imane Fadil

La mort du mannequin marocain, Imane Fadil, continue de faire l’objet d’une couverture médiatique importante en Italie. Rejetant la demande de révocation du Parquet de Milan, la juge d’instruction Alessandra Cecchelli a fixé « un délai de six mois » pour déterminer la responsabilité pénale médicale.

L’expertise médicale ordonnée par le Parquet de Milan avait fait état d’une erreur médicale, mais sans incidence majeure sur le déroulement de l’enquête. « Les choix thérapeutiques [prescrits à la patiente], suite au diagnostic formel d’aplasie médullaire, n’étaient pas cohérents avec ce diagnostic », souligne le rapport, qui évite d’engager la responsabilité pénale des médecins. « Toute thérapie immunosuppressive correcte avec ou sans greffe de moelle osseuse aurait pris plusieurs semaines avant qu’elle puisse changer l’histoire naturelle de cette maladie », a conclu l’expertise.

La juge d’instruction a rejeté la requête du procureur, en donnant suite favorable à la demande de l’avocat de la famille de la victime. « Les considérations de la défense de la partie lésée semblent bien fondées en ce qui concerne la nécessité d’une enquête plus approfondie à travers une expertise spécifique, même sur la question de savoir si l’hémorragie gastro-œsophagienne ayant entraîné la mort d’Imane Fadil, était prévisible et évitable, ainsi que sur la question de savoir s’il était possible de déterminer le diagnostic de la maladie et enfin si une telle rapidité pouvait empêcher la mort en fournissant un traitement approprié », a souligné la juge.

Le mannequin marocain est décédé le 1er mars 2019, après avoir été admise à la clinique Humanitas de Milan pour une aplasie médullaire associée à une hépatite aigüe extrêmement rare. L’enquête avait conclu à un empoisonnement, surtout que la Marocaine avait confié à son avocat se sentir en danger.

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