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Le parti des Travailleurs dénonce le traitement deux poids deux mesures du rapport de la Cour des Comptes

Le parti des Travailleurs a condamné le traitement deux poids deux mesures du contenu du rapport de la Cour des Comptes qui cite le secrétaire général du parti Hamma Hammami dans la listes des candidats ayant commis des crimes électoraux.

Dans une déclaration publiée jeudi, le parti tient à préciser que le SG du parti, alors candidat du Front lors des élections de 2019), n’a reçu aucun document officiel en rapport avec les informations relayées la veille par les médias et contenues dans le communiqué du parquet.

Le parti des Travailleurs, dément les accusations adressées dans ce communiqué à Hamma Hammami affirmant que ce dernier n’avait en aucun moment bénéficié de publicité politique ni violé la période du silence électorale.

La publication de ce communiqué est une « manouvre politique » visant à mettre tout le monde dans le même sac, estime le parti qui dénonce une tentative de « noyer » d’autres affaires comme le recours à l’argent sale dans le financement des campagnes, la question du lobbying et la subordination des médias au profit de certains candidats.

Le parti s’est dit étonné de ne pas voir le nom du président de la République figurer dans la liste des personnes ayant bénéficié de la publicité politique et eu recours à la propagande sur les réseaux sociaux, comme l’affirme le rapport de la Cour des compte. En effet note le parti, le rapport indique que Saied avait bénéficié du soutien de 30 pages de la Tunisie et de pays étrangers suivies par 3045466 personnes.

Le parti des Travailleurs qui désapprouve le traitement deux poids deux mesures du contenu du rapport, en ce qui concerne la nature des crimes pointés et les personnes ciblées, affirme avoir chargé un collectif d’avocats pour suivre l’affaire. Il s’est dit « prêt pour ce combat qui s’ajoute aux autres combats politiques et sociaux menés par le parti afin de faire tomber le projet populiste et despotique de Kais Saied et de fermer la voie devant la droite frériste et destourienne ».

Hamma Hammami fait partie des dix neuf personnes que le parquet avait décidé mercredi de déférer devant la Chambre correctionnelle près le Tribunal de première instance de Tunis pour crimes électoraux.

Une décision qui intervient suite au renvoi par le procureur de la République près la Cour des comptes au ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis des faits qui constitueraient des crimes électoraux, conformément aux dispositions de l’article 24 de la loi organique n° 2019-41 du 30 avril 2019, relative à la Cour des comptes, précise un communiqué du Tribunal.

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