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La priorité des Assemblées de la BAD à Malabo: l’Intégration régionale pour la prospérité économique de l’Afrique

Malabo (Guinée Equatoriale) -Les Assemblées annuelles 2019 des Conseils des gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement démarrent le 11 juin à Malabo (Guinée équatoriale) avec pour thème « l’Intégration régionale pour la prospérité économique de l’Afrique », l’un des cinq axes clés d’intervention de la Banque.
Près de 3 000 participants, dont la Tunisie, sont attendus au centre de conférence de Sipopo, baigné de verdure et de pluie évanescente, jusqu’au 14 juin 2019, dont des ministres des finances, gouverneurs de banque centrale, décideurs, organisations de la société civile, dirigeants d’organisation internationale. Les capitaines d’industrie des 80 États membres du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds africain de développement (FAD) y seront présents.
« Si l’intégration se passe bien, l’Afrique va se développer dans la dignité et la confiance », a déclaré aux journalistes, le président de la BAD, Akinwumi Adesina. Réussir l’intégration africaine permettra à l’Afrique d’être plus compétitive. Elle « pourra créer un nombre très important d’emplois.»
Le thème des Assemblées sur l’intégration régionale pour la prospérité économique de l’Afrique, qui a pris son envol avec l’accord conclu en mars 2018 sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC), entrera en vigueur en juillet prochain a-t-il ajouté à la veille de l’ouverture de ces Assemblées.
La ZLEC constituera ainsi la plus grande zone de libre-échange intégré du monde, avec 1,3 milliard de consommateurs et un produit intérieur brut (PIB) combiné d’environ 3,400 milliards de dollars. Selon la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), la croissance du PIB de l’Afrique pourrait atteindre 6% par an sur un continent sans frontières sont les chiffres avancés par un communiqué de la BAD.
Le ministre équato-guinéen de l’Économie, des Finances et de la Planification, Cesar Augusto Mba Abogo, a mis en évidence les efforts de son pays en matière de développement économique et d’infrastructures pour aider à intégrer la région d’Afrique Centrale.
 Il a fait part du « privilège » pour son pays d’accueillir les Assemblées annuelles de la Banque qui sont en phase  avec les grandes priorités de la Banque ou “High 5”, avec « notre stratégie de développement jusqu’en 2025”, dit-iln  notant que le réseau routier à Malabo (île de Bioko) ainsi que sur la partie continentale du pays étaient en meilleur état que sur le reste du continent.
Ce rendez-vous annuel permettra pour les experts, gouvernements, entreprises, représentants de la société civile, think tanks et universitaires de partager leurs points de vue sur les efforts à réaliser dans l’intégration régionale et d’échanger sur les défis majeurs, du développement en Afrique.
Le programme est composé d’événements spéciaux, portant, notamment, sur les perspectives économiques en Afrique et les moyens de stimuler l’intégration africaine.
 Il s’agit aussi d’évoquer de près la question, délicate pour certains, de l’ouverture des frontières par le biais du développement du secteur privé et comment les infrastructures régionales pourront-elles redynamiser la croissance et la création d’emplois.
Cruciales pour le développement du continent africain ces High 5, ou priorités destinées à éclairer et électrifier l’Afrique,  industrialiser, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des Africains, elles deviennent, aujourd’hui, non plus une priorité, mais un enjeu majeur pour ce continent, au regard des crises et conflits auquel il est confronté sur un sol nanti de multiples richesses.
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