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Affaire complot contre la sûreté de l’Etat : La cour d’appel dit non à la libération des détenus

La chambre d’accusation près la Cour d’appel de Tunis chargée des affaires de terrorisme, a confirmé, jeudi, la décision rendue par le premier juge d’instruction du 36ème Bureau du Pôle judiciaire de lutte antiterroriste en vertu de laquelle il a refusé de libérer les accusés dans l’affaire liée à la formation d’une entente terroriste et à la conspiration contre la sécurité de l’État.

C’est ce qu’a révélé dans une déclaration à l’Agence TAP, la porte-parole du pôle judiciaire de lutte antiterroriste, Hanène Gaddès.

Toujours, dans le cadre de la même affaire, Gaddès a ajouté que la chambre d’accusation relevant de la même cour d’appel avait auparavant prononcé un jugement confirmant la décision du même juge d’instruction de reconduire la période de détention provisoire d’un des accusés dans cette même affaire, sans pour autant dévoiler l’identité de la personne concernée.

Plus connue médiatiquement sous le nom « complot contre la sécurité de l’État », les faits de cette affaire remontent au mois de février 2023 lorsqu’un plusieurs hommes politiques, militants de la société civile et avocats ont été arrêtés par les forces sécuritaires sur fond d’accusations liées notamment à « la formation d’une entente dans le but de tramer un complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’État ».

Juillet dernier, la justice tunisienne a ordonné la libération de deux accusés impliqués dans la même affaire, en l’occurrence, Chaïma Aissa et Mohamed Lazhar Akrami. Une libération qui demeure assortie de la double interdiction de voyager et d’apparaître dans les lieux publics.

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