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L’élection d’un président de la République est une « priorité », les délais ayant atteint leur limite

Le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, a affirmé lundi à Bechar que la "priorité aujourd’hui" consiste à "accélérer" l’élection d’un président de la République dans les "délais possibles constitutionnellement et acceptables dans le temps", soulignant que "ces délais ont atteint aujourd’hui leur limite".

 

« Nous ne nous lasserons jamais de dire que la priorité aujourd’hui consiste à accélérer l’élection d’un président de la République dans les délais possibles constitutionnellement et acceptables dans le temps », a déclaré M. Gaïd Salah qui effectue une visite de travail et d’inspection en 3e Région Militaire à Béchar, précisant que « ces délais ont atteint aujourd’hui leur limite et il appartient aux Algériens fidèles à leur patrie de trouver maintenant, la voie la plus efficace pour y aboutir ».

Il a dans ce cadre souligné que l’organisation des élections présidentielles dans « les brefs délais et dans les meilleures conditions de transparence et de crédibilité constitue un élément fondamental que requiert la véritable démocratie à laquelle ne croient pas, malheureusement, certains adeptes de la surenchère politique et idéologique qui considèrent les élections comme un choix plutôt qu’une nécessité ».

« C’est là le summum du paradoxe intellectuel et politique, car il n’y a guère de démocratie sans élections libres et intègres, sauf si la démocratie signifie s’enliser dans le bourbier de la cooptation », a-t-il fait remarquer.

Le chef d’état-major de l’ANP a, dans ce sens d’idée, fait savoir que l' »une des lignes de conduite que l’ANP veille à respecter est l’attachement résolu aux solutions légales et constitutionnelles pour résoudre la crise que traverse l’Algérie ».

« Il s’agit de principes auxquels on ne peut déroger et dont nous ne nous lasserons jamais de réitérer en toute confiance et avec détermination. Et je sais pertinemment que la grande majorité du peuple algérien adopte ces mêmes valeurs, qui sont nobles et judicieuses », a-t-il insisté.

« Nous avons affirmé à maintes reprises que les clés de sortie de cette crise se trouvent entre les mains de ceux qui nourrissent en eux-mêmes la vertu de l’altruisme, soit le rejet de tout égoïsme, qu’il soit centré sur une personne, un parti ou autre, en faisant prévaloir l’intérêt de l’Algérie au-dessus de tout autre intérêt. Et il est évident que la clé la plus importante est précisément la voie du dialogue entre tous les acteurs sérieux et sincères », a-t-il expliqué.

Le général de corps d’Armée n’a pas manqué d’attirer, à cet effet, l’attention sur « la nécessité d’œuvrer à réunir toutes les conditions nécessaires pour tenir l’échéance des élections présidentielles », précédées par « des discussions constructives et un dialogue serein et calme » permettant au citoyen d’accorder sa voix à celui qu’il considère apte à conduire le pays sur la voie de la prospérité et du progrès.

« Aussi et pour rejoindre la rive d’une démocratie réelle dans toute sa mesure et sa dimension, il serait plus judicieux de dire qu’il y a lieu de réunir toutes les conditions nécessaires pour tenir des élections pluralistes, précédées par des discussions constructives et un dialogue serein et calme permettant au citoyen d’accorder sa voix à celui qu’il considère apte à conduire le pays sur la voie de la prospérité et du progrès. Tel est l’axe principal autour duquel devront se fédérer toutes les énergies, avec détermination et résolution, voire avec abnégation, de façon à ne pas décevoir les attentes du peuple algérien », a-t-il insisté.

Pour lui, « ce digne peuple à qui il appartient de faire attention et prendre ses gardes de certaines personnes et entités qui continuent à faire montre d’une opposition fondée uniquement sur le dénigrement d’autrui ou la formulation de nouvelles revendications et de propositions qui ne sont guère adéquates voire pas du tout objectives, qui s’inscrivent dans le cadre des pratiques non constructives tendant sciemment à faire perdurer la crise que nous confrontons, oubliant que c’est au nouveau Président seul que revient la tâche de traduire concrètement sur le terrain le programme détaillé et précis des réformes, sur lequel il aurait fondé sa candidature et que le peuple algérien élirait suivant le contenu de son programme »

« Ce qui requiert nécessairement d’avancer et en toute diligence, a-t-il relevé, vers un dialogue inclusif, afin de permettre la concrétisation de cette échéance électorale capitale ».

« Un dialogue qui réunit la classe politique, la société civile et les personnalités nationales et qui sera l’unique voie vers une rupture effective, à laquelle ne cesse d’appeler le peuple algérien, avec tout ce qui est préjudiciable et néfaste, grâce à laquelle nous pourrons éviter tout ce qui va à l’encontre de l’intérêt suprême du pays, et adopter une approche nationale de par son contenu et moderne de par ses moyens et sa pertinence, pouvant être appliquée à la politique et à l’économie, voire à la vie sociale et culturelle », a conclu M.Gaïd Salah.

 

 

Source :A.P.S

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