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Dans un communiqué publié sur son site web, la FRMF explique qu’elle souhaite, par cette lettre, protester contre l’arbitrage du match ayant opposé vendredi le Wydad de Casablanca et l’Espérance sportive de Tunis, dans le cadre de la finale-aller de la Ligue des Champions d’Afrique 2018-2019.
Revenant de manière précise sur les principaux cas litigieux, la FRMF a évoqué le but annulé pour le WAC, expliquant que dans le temps additionnel (45+1), le Wydad a marqué un but qui avait bien été validé par l’arbitre dans un premier temps, « mais à la surprise générale, il demande aux joueurs d’attendre pour aller consulter la VAR pour ensuite annuler le but pour faute de main ».
« Sur cette décision aberrante, il n’y a aucun critère pour annuler ce but pour faute de main », estime la FRMF, notant que « le contact du ballon avec la main n’était pas délibéré, le ballon ne touche pas directement la main ou le bras et les deux adversaires (attaquant et défenseur) sont très proches l’un de l’autre ».
« Il n’y a pas eu de mouvement de la main de l’attaquant vers le ballon, c’est le ballon qui vient vers l’attaquant alors que son bras et sa main étaient collés au corps », ajoute la même source.
Concernant le cas du penalty non accordé, la Fédération royale marocaine de football explique qu' »à la 56ème minute du jeu et sur une action du WAC dans la surface de réparation d’EST, un défenseur essaie de stopper le ballon en écartant les bras du corps, augmentant ainsi sa surface corporelle pour tenter d’intercepter le ballon ou le bloquer.
En prenant ce risque, son intention est délibérée pour stopper ce ballon de la main, estime la FRMF, soulignant que « si on annule notre but pour faute de main, accorder un penalty sur cette situation est plus évident au vu des lois du jeu (toucher le ballon de la main) ».
« En accordant ce penalty, l’arbitre doit impérativement exclure le défenseur de l’EST pour avoir annihilé une occasion de but manifeste en touchant délibérément le ballon de la main », juge la même source, rappelant qu’avec cette exclusion, les deux équipes auraient joué plus de 40 minutes à égalité numérique.
En conclusion, la FRMF dit attendre « une réponse rapide à propos de cette contestation, des propositions de réparations éventuelles prévues par les règlements de la compétition au profit du WAC, ainsi que les sanctions qui pourraient être prononcées dans ces cas de figure ».