La Banque mondiale approuve un projet d’investissement de 151 millions de dollars pour appuyer le secteur de l’énergie en Tunisie
Le Conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale (BM) a approuvé, lundi, un nouveau projet d’investissement de 151 millions de dollars (l’équivalent de 433.5 millions de dinars) afin d’aider la Tunisie à diversifier ses ressources énergétiques et à produire une électricité plus propre et moins coûteuse, a appris lundi l’agence TAP auprès de la BM.
Ce projet entend soutenir les efforts de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) visant à renforcer le réseau de transport national d’électricité, en y intégrant les énergies renouvelables, produites essentiellement par le secteur privé.
La Tunisie sera ainsi en mesure de réaliser son ambition de bâtir un secteur énergétique plus vert.
L’objectif est aussi de contribuer à améliorer la performance commerciale de la STEG et à réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles importés.
Par conséquent, cela va permettre d’assurer la sécurité énergétique du pays, de consolider l’assise financière du secteur et d’attirer davantage l’investissement privé en matière d’énergies renouvelables.
«Une dépendance excessive aux combustibles fossiles importés menace la sécurité énergétique de la Tunisie et pourrait avoir un impact négatif sur la situation macroéconomique », a déclaré à la TAP le représentant résidant de la Banque mondiale en Tunisie, Tony Verheijen.
Et d’ajouter : «Ce nouveau projet représente un investissement important afin de faire du secteur de l’énergie un secteur plus respectueux de l’environnement, énergétiquement efficace et économiquement durable. »
«Cela permettra d’atteindre une production de l’électricité de 30% à partir des énergies renouvelables avant 2030 », a-t-il encore souligné.
Le 14 juin dernier, le groupe de la BM avait approuvé deux autres projets d’investissement d’un montant total de 175 millions de dollars en faveur de la Tunisie.
Ces deux projets visent à soutenir le secteur du numérique, à travers notamment l’établissement d’une nouvelle économie qui encourage l’entrepreneuriat et génère plus d’opportunités d’emploi, et l’amélioration de la capacité de réponse des autorités face aux besoins des citoyens grâce à la digitalisation de services publics essentiels.