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Grève des agents de contrôle : prises en charge de la majorité des revendications

ALGER - Le ministère du Commerce a affirmé, mardi, que la majorité des revendications des agents de contrôle commercial "ont été prises en charge" dans le cadre du dialogue et de la concertation avec l'ensemble des fonctionnaires, dénonçant les appels à entrer en grèves jugées illégales par la Justice

Ces appels à entrer en grèves jugées illégales par la Justice, ne sont que des tentatives de certaines parties à instrumentaliser les conditions de travail du personnel du secteur pour saper l’économie nationale », a estimé le ministère dans un communiqué.

Soutenant que « la majorité des revendications soulevées dans le cadre du dialogue et de la concertation avec l’ensemble des employés ont été prises en charge », le département du Commerce précise que « les directeurs de wilayas ont été chargés d’organiser des rencontres périodiques avec le personnel du secteur afin de noter et prendre en charge ses préoccupations », outre des réunions avec les deux partenaires sociaux affiliés à l’UGTA et au SNAPAP.

Les rencontres jusque-là tenues ont permis de « consolider, en coordination avec les différents services de sécurité, les mesures de protection et de sécurité des agents de contrôle en mission sur le terrain, et de prendre en charge effectivement le dossier des indemnités au titre du Fonds des revenus complémentaires, ajoute la même source, relevant que ce dossier « a progressé considérablement au niveau du Premier ministère ».

Il s’agit également de « garantir l’égalité des chances en matière de promotion et de formation, outre l’élaboration finale du Statut des fonctionnaires du secteur, qui n’a pas été transmis à la Direction générale de la Fonction publique sur demande du partenaire social affilié à l’UGTA, dans l’attente de son examen avec le partenaire social relevant du SNAPAP ».

Le ministère a fait état aussi de l’élaboration d’un projet de décret exécutif relatif au système indemnitaire.

Par ailleurs, la Tutelle a évoqué « des revendications rédhibitoires de l’UGTA, jamais soulevées lors des précédentes réunions de concertation ».

Dans ce sens, le ministère a déploré « la fermeture des portes du dialogue par ce partenaire social » et condamné « certains comportements et pratiques ne relevant aucunement de l’action syndicale ».

Plus explicite, le communiqué cite « le refus de se soumettre aux décisions de la Justice », qualifiant de « grave précédent » la poursuite de la grève  déclaré illégale, le 23 mai 2019, par le Tribunal administratif en présence des avocats du syndicat.

Le Ministère a fustigé également « la présentation de faux éléments par le Syndicat à l’opinion publique à travers des déclarations aux Médias concernant les fonctionnaires du secteur et les taux de participation à la grève +illégale+ alors que le nombre des adhérents, issus du secteur du Commerce, à cette organisation syndicale ne dépasse pas les 31% ».

Le département du Commerce a déploré, en outre, des actions de perturbation et d’entrave des missions des fonctionnaires non grévistes et non affiliés à ce Syndicat.

A ce propos, le ministère du Commerce a exprimé son soutien aux revendications et préoccupations des fonctionnaires du secteur, affirmant qu’il ne ménagera aucun effort pour leur concrétisation sur le terrain dans les plus brefs délais à travers un dialogue constructif et le travail commun, notamment en cette sensible conjoncture, afin de préserver la stabilité du secteur et la pérennité du service public.

Evoquant les tentatives de certaines parties en vue de saper l’économie nationale et exposer au danger la santé du consommateur, le ministère du Commerce avertit que toutes les dispositions légales seront prises en coordination avec les services concernés afin de sauvegarder l’intérêt suprême du pays et du citoyen, et de faire assumer à tout un chacun sa responsabilité et ses conséquences dans le cadre des lois de la République.

En conclusion, le ministère du Commerce appelle, dans son communiqué, « les partenaires sociaux à la reprise du dialogue responsable et sérieux pour enrichir le chantier lancé en décembre 2018 en vue du suivi des dispositions arrêtées ».

 

Source :A.P.S

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