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Les Algériens s’apprêtent à vivre le 16 vendredi de manifestation. Le premier après la fin du ramadan et au lendemain du discours décevant du chef de l’Etat.
Les Algériens répondent ce vendredi 7 juin au discours qui leur a été servi la veille comme solution à une crise profonde.
Le même dispositif sécuritaire est mis en place dès les premières lueurs du jour. Les premier manifestants ont été embarqués par les forces de sécurité présents en force ce vendredi.
a police a déjà quadrillé la capitale Alger. Les personnes qui arrivent par bus sont systématiquement soumis à une fouille. Des manifestants matinaux ont déjà été embraqués dont des militants de l’association RAJ.
Ceux qui ont décidé de rallier la capitale ce matin, se sont retrouvés dans les interminables barrage filtrants de la Gendarmerie nationale et de la police.
#ALGER, 16ème vendredi, à l'instant, même scénario, même pratiques arbitraires : arrestations des premiers manifestants pacifiques et barrages filtrants autours d'Alger. Restons mobilisés et pacifiques. Marchons jusqu'à la victoire.
— said salhi (@saidsalhi527) 7 juin 2019
Une répression qui semble motiver les Algériens qui commencent à affluer en groupe des quartiers alentours pour soutenir les réprimés de la matinée.
Le ton est déjà donné à la Grande-Poste : “yatnahw Ga3” (Ils partent tous), “Bensalah dégage”, “Gaid Salah dégage”, “Doula Madaniya machi 3askariya”