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Une voiture 100 % marocaine pour concurrencer Tesla Model Y et Mercedes EQA

La start-up marocaine Atlas E-Mobility a récemment annoncé ses plans pour le futur : la création d’une voiture électrique, dont le nom reste encore mystérieux. Ce véhicule, promettant simplicité et fonctionnalité, va s’inspirer de l’esthétique marocaine, selon les mots de Mohammed Yehya El Bakkali, co-fondateur et PDG d’Atlas.

Ce nouveau véhicule vise l’essentiel. L’idée maîtresse, selon le PDG interrogé par Autocar.co.uk, est de proposer un modèle épuré, dépourvu de tout gadget superflu. Le leitmotiv ? Uniquement les technologies cruciales, celles qui importent vraiment au consommateur.

Les ambitions d’Atlas vont au-delà des frontières marocaines. L’entreprise se positionne en concurrence frontale avec les géants de l’automobile sur les marchés européen, africain et moyen-oriental. Avec un prix estimé entre 46 000 et 58 000 euros, la stratégie d’Atlas cible la classe moyenne, proposant une alternative compétitive face aux modèles tels que le BMW iX1, le Mercedes-Benz EQA et le Tesla Model Y.

Le véhicule sera entièrement conçu et assemblé au Maroc, une décision visant à optimiser les coûts de production. Atlas compte tirer parti des composants disponibles sur le marché des équipementiers, contribuant ainsi à une politique de réduction des dépenses dans un contexte de plus en plus compétitif, explique-t-on.

« Nos deux principales dépenses sont le développement technologique et l’électricité », précise El Bakkali, rappelant que le coût technologique ne représentera que 5 % de l’investissement total. Atlas prévoit de capitaliser sur les technologies et l’expertise existantes, déjà développées par d’autres entreprises et équipementiers.

Le choix du Maroc n’est pas anodin. Le pays offre des avantages économiques non négligeables, notamment un coût de l’électricité réduit grâce à une production à 50 % renouvelable. De plus, l’accès à des matières premières et à une chaîne d’approvisionnement économique, sans oublier le coût du travail inférieur de 20 % à celui de l’Europe, rend le Maroc, selon la publication, particulièrement attractif pour la firme Atlas.

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