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Les études détaillées de la LGV Casablanca-Marrakech avancent

Les études détaillées pour l’extension à Marrakech de la ligne à grande vitesse (LGV) reliant Tanger à Casablanca avancent. Le Maroc se donne les moyens pour se doter d’une infrastructure ferroviaire moderne.

Après l’inauguration en 2018 de sa première ligne à grande vitesse (LGV), la première du continent africain, le Maroc travaille à développer davantage et à moderniser son réseau ferroviaire. Les études détaillées sont en cours pour l’extension à Marrakech de la LGV Tanger-Casablanca, sur une distance de 390 kilomètres, indique Rabie Khlie, le directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), précisant que le montage institutionnel et financier du projet est aussi en train d’être finalisé.

Conformément aux Hautes directives de Sa Majesté le roi Mohammed VI sur la nécessité d’étendre le réseau ferroviaire vers le Sud, l’ONCF s’active pour la réalisation des études nécessaires pour une LGV dédiée au transport des voyageurs et des marchandises de Marrakech à Agadir, sur une distance de 239 kilomètres, a précisé le patron de l’ONCF, lors de son intervention à l’ouverture des travaux de la 11ᵉ édition du Congrès mondial de l’Union internationale des chemins de fer (UIC).

« Le déploiement de la ligne à grande vitesse a constitué un saut qualitatif qui a contribué à améliorer la compétitivité et l’attractivité constante d’utilisation du train dans les déplacements quotidiens des citoyens, constituant ainsi un modèle de référence en matière d’amélioration des services publics. Ce qui encourage à poursuivre, avec détermination, l’ambition de déploiement, d’ici 2030, de la deuxième étape de ce schéma directeur, pour étendre notre réseau à grande vitesse jusqu’à Agadir, qui incarne la centralité du Maroc moderne », a affirmé pour sa part, Mohamed Abdeljalil, le ministre du Transport et de la logistique.

Et de poursuivre : « Cette étape, qui nécessite la mobilisation de près de 10 milliards d’euros, se traduira par une couverture plus dense de l’Axe Atlantique par le réseau à grande vitesse, le portant à plus de 800 km. En plus des effets intrinsèques de ce système, un tel développement est de nature à repositionner le ferroviaire, mode bas carbone par excellence, en tant qu’épine dorsale de la mobilité durable au sein de notre pays, tout en bénéficiant des capacités libérées pour un maillage du transport ferroviaire régional de proximité ».

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