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Le Maroc contraint d’importer du blé

Le Maroc se tourne une fois de plus vers le marché international pour augmenter ses importations de blé afin de compenser la baisse considérable de sa production durement touchée par la sécheresse cette année.

Les six années consécutives de sécheresse ont produit un impact négatif sur la production de blé au Maroc. Le déficit pluviométrique a engendré une récolte de blé qui devrait être « bien inférieure » aux 4 millions de tonnes de l’année précédente, fait savoir Bloomberg. En outre, la récolte de céréales devrait être nettement inférieure aux 7,5 millions de tonnes budgétisées par le gouvernement, a noté le président du Comader, Rachid Benali. Selon lui, le Maroc devra augmenter ses importations de blé pour compenser une baisse significative du rendement des cultures cette année.

Les conditions météorologiques défavorables ont également impacté d’autres cultures. « Les problèmes de plantation s’étendent au-delà du blé et englobent d’autres cultures vitales telles que les céréales et le sucre », aggravant ainsi les problèmes agricoles auxquels est confronté le pays, a ajouté Benali.

Au Maroc, le blé tendre représente près de 70 % de la consommation totale de blé en milieu urbain et 66 % en milieu rural. L’année dernière, l’Office marocain interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL) faisait savoir que le royaume accorderait des subventions pour importer jusqu’à 2 millions de tonnes de blé tendre entre le 1ᵉʳ octobre et le 31 décembre. En juin dernier, l’Office avait mis en place un système de restitution à l’importation du blé tendre au profit des opérateurs. Les besoins d’importation du pays sont estimés à environ 5 millions de tonnes pour cette saison.

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