MarocPolitique-Maroc
Dans une déclaration à la presse à l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique (25 mai), Malki a souligné l’importance stratégique du retour du Royaume à sa famille africaine, sous la conduite sage et éclairée du Roi Mohammed VI
l a noté que ce retour constitue une grande valeur ajoutée pour l’action conjointe africaine et pour la dynamisation de coopération Sud-Sud et de la solidarité africaine à laquelle le Souverain accorde un grand intérêt, indique un communiqué de la chambre.
L’implication du Maroc sous la conduite du Roi Mohammed VI dans l’édification du continent africain est basée sur une histoire de contribution qualitative à la réalisation du développement du continent, a-t-il dit.
Il a rappelé que l’histoire retient la contribution de Feu le Roi Mohammed V, au côté d’autres leaders africains, l’amorce de la dynamique de libération aussi bien dans le cadre de la Conférence et du Groupe de Casablanca que dans le sillage de la Conférence d’Accra.
Ces efforts ont été consolidés par la contribution historique, les efforts inlassables et la vision de Feu Sa Majesté Hassan II pour une Afrique indépendante et stable, a-t-il rappelé.
Dans la conjoncture actuelle, la commémoration de la Journée mondiale de l’Afrique constitue l’occasion d’identifier les grands défis auxquels le continent est confronté et de valoriser ses réalisations dans de nombreux domaines, ajoute El Malki.
Le respect de la souveraineté des États
Pour lui, il s’agit aussi d’une occasion de rappeler la lutte des peuples du continent pour leur l’indépendance du joug colonial, et de la place importante qu’occupe au niveau international le continent et sa détermination de réaliser un développement indépendant et mettre en place des institutions nationales.
Les pays africains sont parvenus après l’indépendance à se débarrasser des conflits armés internes et des tensions transfrontalières et à promouvoir une Afrique stable sur les plans politique et institutionnel en organisant des élections libres, a expliqué El Malki.
Il a relevé que le leadership revient désormais à de nouvelles générations d’élites appelés à ne ménager aucun effort en vue de réaliser le développement et d’augmenter les taux de croissance.
« Si l’Afrique est un continent aux lourds enjeux internationaux compte tenu de ses ressources naturelles et humaines, les indicateurs économiques et de développement dans le continent montrent qu’il s’agit bien d’un continent émergent », a-t-il dit.
Il a insisté sur la nécessité de valoriser les ressources humaines et de fournir plus de moyens pour poursuivre la percée africaine, mieux exploiter les ressources humaines et préserver les capacités scientifiques en mettant fin à la fuite des cerveaux.
Dans le contexte de la mondialisation et de la responsabilisation, la communauté internationale est appelée à honorer ses engagements vis-à-vis de l’Afrique en luttant contre les changements climatiques et en s’attaquant aux causes des migrations, a indiqué le président de la Chambre, plaidant pour l’élimination de la pauvreté et le renforcement de la stabilité, avec à la clé, la mise en place d’économies inclusives et des ressources fiables.
Il a par ailleurs fait observer que la célébration de cette Journée par les Nations Unies intervient dans une période marquée par la recrudescence du phénomène de l’asile et des réfugiés, ce qui nécessite, a-t-il dit, une lutte contre les origines du problème notamment la résolution des conflits et la prévention des crises, et principalement le respect de la souveraineté des États et leur unité nationale et territoriale.