
Maghrébins du Monde
Rejet de la proposition d'article additionnel, prévoyant la révocation par la loi de tout élu qui démissionne de son parti ou de son bloc parlementaire:
— AlBawsala (@AlBawsalaTN) 18 juin 2019
Pour: 26
Contre: 121
Abstenus: 23#TnARP #LoiÉlectorale pic.twitter.com/3twix2IvzI
Une autre proposition visant à ajouter un article constatant la vacance d’un siège dès lors qu’un député a démissionné de son parti, mouvement ou coalition à travers lequel il a été élu ou du bloc parlementaire de celui-ci, a également été rejetée par 120 voix contre, 25 pour et 16 abstentions.
Rejet d'une deuxième proposition d'article additionnel, prévoyant aussi la révocation par la loi de tout élu qui démissionne de son parti ou de son bloc parlementaire:
— AlBawsala (@AlBawsalaTN) 18 juin 2019
Pour: 25
Contre: 120
Abstenus: 16#TnARP #LoiÉlectorale pic.twitter.com/CZ7JbkLKem
Cet amendement présenté par plusieurs députés de différents blocs parlementaires avait été présenté et soutenu dès le mois de février par plusieurs députés de Nidaa Tounes.
Le député Mongi Harbaoui avait alors affirmé que cette proposition d’amendement vise à contrer “le tourisme partisan” et “protéger les voix des électeurs”. Il a fait remarquer que l’attitude du député qui quitte le parti par le biais duquel il s’est présenté aux élections, nuit à l’image de la scène politique et ébranle la confiance du citoyen en l’utilité des élections.
Le parti Nidaa Tounes est l’un des partis qui a le plus souffert du “tourisme” parlementaire. Au lendemain des élections législatives de 2014, le parti comptait 86 sièges et arrivait en tête à l’hémicycle. À quelques mois de la fin du mandat de l’Assemblée des représentants du peuple, le parti n’en compte presque que la moitié.