Maghrébins du Monde

Marrakech tient bon et rassure les voyageurs

Une semaine après qu’un séisme de magnitude 6,8 a frappé le Maroc, le pays s’efforce de reprendre une vie normale, notamment la très touristique Marrakech.

Dans des villages éloignés comme Ouirgane, Azgour et Amghras, la population est encore en état de choc. Pourtant, la solidarité nationale ne faiblit pas. Des associations de quartier, des groupes de mosquées et même des célébrités se sont mobilisés pour livrer des aides de première nécessité, allant du pain frais aux batteries portables pour les téléphones mobiles, rapporte The Times.

Jusqu’à mercredi, ce sont principalement les forces armées qui étaient sur le terrain, effectuant le travail de sauvetage. Mais aujourd’hui, les engins de fouille et les chiens renifleurs ont quitté les lieux, réduisant les espoirs de retrouver des disparus en vie. Entre-temps, l’industrie du tourisme marocaine est menacée par une vague d’annulations, notamment à Marrakech où les hôtels enregistrent des taux d’annulation allant jusqu’à 70% pour certains.

Le phénomène est en partie alimenté par une perception erronée, entretenue par certains médias, que tout le Maroc est touché par la catastrophe. La réalité est plus nuancée. Les zones affectées sont souvent éloignées des circuits touristiques traditionnels. Par ailleurs, des villes comme Agadir, Casablanca et Essaouira restent largement épargnées par les effets du tremblement de terre.

En ce qui concerne les infrastructures de Marrakech, la situation n’est pas aussi sombre qu’on pourrait le croire. Un grand nombre des dommages sont concentrés dans la médina, notamment le Mellah. Les autorités ont exigé que certains riads et restaurants demeurent fermés jusqu’à nouvel ordre, mais l’activité commerciale commence déjà à reprendre son cours normal.

Quant aux régions montagneuses du Haut Atlas, les conséquences sont bien plus graves. Le début de la saison de trekking a été annulé, des hôtels ont été gravement endommagés, et le risque de glissements de terrain a augmenté. Les opérateurs touristiques modifient leurs itinéraires, évitant les zones sinistrées.

Finalement, malgré les défis considérables auxquels fait face le pays, le soutien du secteur du tourisme demeure crucial pour le pays. Les employés du tourisme, tels que les serveurs, les guides et les chauffeurs, dépendent fortement de ces revenus, surtout en ces temps difficiles. Alors que les efforts de secours se poursuivent, les Marocains montrent une résilience remarquable face à cette catastrophe, conclut la même source.

 

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