Maghrébins du Monde
Les pharmacies agressées par des dépendants aux psychotropes
Le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officines (SNAPO) tire la sonnette d’alarme face aux actes de violence dont font l’objet les officines de la part des personnes dépendantes des psychotropes.
Le syndicat demande aux pouvoirs publics. Le SNAPO demande aux pouvoirs publics de prendre des mesures “urgentes”, pour garantir aux pharmaciens l’exercice de leur fonction “en toute sécurité”.
“Ces mesures sont susceptibles de mettre les pharmaciens à l’abri des agressions auxquelles ils peuvent être sujets du fait de la vente de psychotropes, de l’insécurité, et du vide juridique dû à la non actualisation des textes relatifs à ces psychotropes”, affirme le syndicat dans un communiqué.
Le syndicat soulève également la question des poursuites judicaires dont font l’objet les pharmaciens pour des affaires de vente de produits non classées officiellement en tant que substance psychotrope”.
Pour le SNAPO “la publication dans le journal officiel, de toutes les listes des médicaments classés comme substances psychotropes, et la republication du décret ministériel relatif au classement de ces substances, dans le respect des articles 2 et 3 de loi relative à la santé”, est une mesure à même de protéger les pharmaciens des poursuites engagés contre eux.
Le syndicat annonce une série de mesures pour se faire entendre des pouvoirs publics. Une journée de protestation le 20 mai devant le ministère de la Justice, puis à une grève le 29 du mois et, enfin, à l’abandon de la vente de psychotropes”, précise le SNAPO.