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Ce que va gagner le Maroc après le dégel dans les pays du Golfe

Le sommet d’Al-Ula s’est penché sur la coopération future entre les États du Golfe et le Maroc. De nombreuses opportunités s’offrent au royaume qui a joué un rôle clé dans la réconciliation des pays du Golfe.

La coopération future entre les États du Golfe et le Maroc était au cœur de la 41ᵉ session du Conseil suprême du Conseil de coopération du Golfe (sommet baptisé aux noms du Sultan Qabus et du Cheikh Sabah Al-Ahmed sur initiative saoudienne) dans la ville d’Al-Ula. À l’issue du sommet, le secrétariat général du Conseil de coopération des États arabes du Golfe a souligné l’importance du partenariat stratégique entre les pays du Conseil de coopération du Golfe et le royaume.

Le Maroc avait affiché une «  neutralité positive  » face aux «  soubresauts  » qui ont secoué les pays du Golfe pendant plus de trois ans. Une position qui a placé le royaume dans le cœur de ces pays. Rabat bénéficiera ainsi de possibilités d’ouverture des industries militaires et techniques, en plus des investissements du Golfe qui affluent dans les villes du royaume.

Dans une déclaration à Hespress, Khatri Charki, chercheur en sciences politiques et en médias, a affirmé que «  les relations Maroc-Golfe sont des relations étroites et sont conformes aux intérêts géopolitiques de tous les pays, en particulier avec les menaces asymétriques qui menacent chacun d’entre eux séparément  ». Selon lui, le sommet d’Al-Ula vient affirmer l’unité de la voie et du destin et souligner la suprématie de cette relation au paragraphe 108 à travers la position exprimée comme un soutien avec un plafond indéterminé, qui se reflétera sur tous les aspects politiques, économiques et sécuritaires.

Sur le plan économique, poursuit le chercheur, il est question d’«  œuvrer pour augmenter la taille du bloc d’investissement du Golfe au Maroc et son ouverture à de nouveaux domaines, en particulier les industries militaires et de haute technologie, et la mise en place de systèmes économiques dans des régions spéciales, les énergies renouvelables et le tourisme  ». Sur le plan de la sécurité, il évoque la poursuite du partage d’expériences sur de nombreux dossiers et la recherche de justifications de financement. «  La tendance exprimée au sommet d’Al-Ula coïncide avec l’invitation du Maroc au reste des membres du club du Golfe, à savoir poursuivre en accéléré le rythme de l’ouverture des missions diplomatiques après les Émirats arabes unis et Bahreïn dans les régions du Sud  », conclut l’analyste politique.

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