Au Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace du Bourget, une délégation défend le dynamisme du secteur au Maroc

La 53ème édition du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace du Bourget, rendez-vous international incontournable des professionnels de l’aéronautique et du spatial, s’est ouverte ce 17 juin. Représenté par le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Économie Numérique, Moulay Hafid Elalamy, le Maroc y “conduit une forte délégation d’officiels et de professionnels du secteur aéronautique”, souligne un communiqué du ministère. Objectif: montrer que le Maroc est entré “dans une nouvelle ère aéronautique”.

“Le Maroc s’est aujourd’hui hissé au rang de premier exportateur de produits
aéronautiques sur le continent africain. Ceci est l’œuvre d’une vision clairvoyante du roi Mohammed VI et le fruit de la qualité du partenariat public-privé”, a souligné Moulay Hafid Elalamy. Revenant sur les investissements étrangers, le choix du Maroc par les leaders mondiaux et acteurs de référence dans le domaine, le ministre affirme que c’est “la parfaite illustration de l’émergence d’un secteur qui ne fait et ne fera que gagner en performance et en compétitivité”.

Le secteur aéronautique marocain compte aujourd’hui près de 140 entreprises et emploi directement près de 16.700 personnes qualifiées, rappelle le ministère. En 2018, les exportations ont atteint 13,9 milliards de dirhams soit 5,6% du total des exportations du royaume. Le secteur enregistre également la plus forte croissance à l’export de l’industrie manufacturière avec un taux de 13,8%, rappelle le communiqué.

“Poursuivant cette dynamique, le ministre s’entretiendra avec différents acteurs mondiaux”, souligne la même source. En revanche, le département de Moulay Hafid Elalamy n’évoque pas l’avenir de l’usine Bombardier à Casablanca. L’entreprise canadienne spécialisée dans la construction de matériels de transport, avait annoncé, début mai, la cessation de ses activités dans la capitale économique. Lors d’une conférence de presse organisée à la suite de l’annonce, Moulay Hafid Elalamy se voulait rassurant, affirmant: “Bombardier ne quitte pas le Maroc, Bombardier cède ses activités à des sous-traitants de Bombardier qui vont faire des pièces Bombardier dans des usines Bombardier”.

Aucune nouvelle sur cet appel d’offres durant le Salon mais, d’aprèsL’Économiste, l’entreprise canadienne “a lancé la semaine dernière les travaux d’extension de son usine à Midparc, à Nouaceur (Casablanca) pour un investissement de plusieurs dizaines de millions de dirhams”.