Un contrôle renforcé des pièces de rechange
Dès la semaine prochaine, l’Algérie lance une grande opération de certification des pièces de rechange automobiles. L’objectif est clair : réduire les produits contrefaits, améliorer la sécurité des automobilistes et structurer le marché.
Grâce à des normes strictes, le gouvernement veut garantir la qualité des pièces et encourager la production locale selon les standards internationaux.
Un premier pas vers une industrie nationale
Selon le ministre Sifi Ghrieb, cette initiative marque le début d’un projet plus ambitieux. À long terme, l’Algérie vise une industrie automobile totalement locale. Pour y parvenir, l’État accompagnera les investisseurs et favorisera la création d’un écosystème industriel solide.
Cette stratégie pourrait mener à l’assemblage et à la fabrication de véhicules « Made in Algeria » dans les prochaines années.
Un secteur en pleine évolution
Avec la limitation des importations de voitures neuves, la demande pour des pièces de qualité est en forte hausse. Cette certification pourrait donc transformer en profondeur le marché.
Si industriels et gouvernement travaillent ensemble, l’Algérie pourrait devenir un acteur clé de la production et de la distribution de pièces automobiles en Afrique. Cette évolution profitera autant aux consommateurs qu’à l’économie nationale.
