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Le fisc marocain enquête sur les transferts de sièges sociaux douteux

Des entreprises sous surveillance

Plusieurs PME opérant dans le bâtiment, les travaux publics, la restauration et l’informatique ont récemment transféré leur siège social vers l’axe Rabat-Casablanca. La Direction générale des Impôts (DGI) a lancé des audits pour vérifier la légitimité de ces démarches.

Des incohérences révélées par l’audit

Les contrôles fiscaux ont mis en évidence des anomalies dans les revenus et les dépenses déclarés. Certaines entreprises affichaient des déficits chroniques alors qu’elles bénéficiaient de nombreux marchés publics.

De plus, la loi impose aux sociétés de signaler tout changement d’adresse dans un délai de 30 jours. Or, plusieurs entreprises n’ont pas respecté cette obligation.

Un contournement des règles

Les enquêteurs ont découvert que certaines entreprises s’appuyaient sur des sous-traitants proches pour exécuter des contrats dans leurs anciennes régions. Le transfert de siège social leur permettait ainsi d’échapper aux contraintes administratives et fiscales locales.

La DGI pourrait bientôt appliquer des sanctions à ces sociétés en infraction. Affaire à suivre…

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