
Le Maroc retrouve peu à peu sa place sur la scène mondiale de la figue de Barbarie. Après plusieurs années difficiles, ce fruit emblématique connaît une véritable renaissance grâce à des variétés résistantes et à un plan agricole ciblé.
Une filière qui renaît après la crise
En 2014, le pays avait perdu plus de 140 000 hectares de plantations à cause de la cochenille du cactus. Aujourd’hui, les nouvelles variétés, plus solides et moins gourmandes en eau, permettent une reprise durable de la production.
Ces figues se distinguent par leur qualité, leur taille et leur résistance. Grâce à ces progrès, les producteurs marocains peuvent désormais envisager une production stable et compétitive.
Selon un exportateur cité par Fresh Plaza, ces efforts ont porté leurs fruits : « Le comportement du produit est désormais optimal. »
Une demande internationale en plein essor
Depuis la baisse de production, la demande mondiale n’a cessé d’augmenter. Désormais, la figue de Barbarie séduit autant les consommateurs de fruits frais que les industries alimentaires et cosmétiques.
De plus, la culture commerciale a élargi la saison de production : autrefois concentrée sur l’été, elle s’étend désormais d’avril à septembre. À terme, une production presque continue pourrait voir le jour.
Le Maroc renoue avec les marchés étrangers
Les premiers essais sur le marché espagnol ont été couronnés de succès. Les exportateurs marocains prévoient une hausse régulière des volumes dans les années à venir.
Ainsi, le pays transforme une crise agricole en opportunité économique, retrouvant sa place stratégique dans le commerce international des fruits.
Un marché mondial en forte croissance
En 2024, le marché mondial de la figue de Barbarie a atteint 1,2 milliard de dollars. Selon les prévisions, il devrait doubler d’ici dix ans, pour atteindre 2,35 milliards de dollars.
Cette progression s’explique par la popularité croissante du fruit dans les secteurs alimentaire, cosmétique et bien-être naturel.



