Almería : manifestation de Marocains pour leurs permis de conduire

Une protestation devant la DGT et le consulat
À Almería, en Espagne, plusieurs dizaines de Marocains ont manifesté devant les locaux de la Direction Générale de la Circulation (DGT), puis devant le consulat du Maroc.
Ils demandent la reconnaissance de leurs permis de conduire marocains obtenus après avoir obtenu leur résidence en Espagne.
Des règles jugées injustes
Actuellement, la DGT ne permet pas l’échange de ces permis. Cela oblige les résidents marocains à repasser les examens de conduite espagnols.
Les manifestants dénoncent cette règle. Beaucoup d’entre eux travaillent dans l’agriculture et ont peu de moyens. Repasser les examens leur semble coûteux et difficile.
Des amendes lourdes et un obstacle à l’intégration
Sans permis espagnol, ils risquent des amendes pouvant dépasser 500 euros. Pour des personnes à faible revenu, cela représente une charge importante.
Ils rappellent qu’ils conduisent avec prudence et veulent simplement régulariser leur situation.
Barrière linguistique et demande de solution
Parmi les difficultés, les manifestants évoquent la langue. Les examens sont en espagnol avec des termes techniques qu’ils ne comprennent pas toujours.
Ils proposent une solution : passer un test pratique pour prouver qu’ils savent conduire.
Un accord de 2004 mal appliqué
Le Maroc et l’Espagne avaient signé un accord en 2004. Il permettait l’échange de permis sans examen théorique, sauf pour les permis professionnels.
Mais cet accord est appliqué de manière inégale. Cela complique la vie de nombreux Marocains en Espagne.
Un appel aux gouvernements
Les organisateurs demandent aux gouvernements des deux pays de trouver un nouvel accord plus juste.
Ils estiment que cette mesure faciliterait l’intégration des Marocains en Espagne, surtout pour ceux qui ont besoin d’une voiture pour travailler.
Une mobilisation nationale
D’autres villes espagnoles ont connu des mobilisations similaires. Des associations soutiennent cette cause pour faciliter la vie des migrants et faire respecter leurs droits.