Algériens en France : les conditions pour obtenir la nationalité française se durcissent dès janvier 2026

À partir du 1er janvier 2026, les membres de la communauté algérienne en France devront remplir de nouvelles conditions plus strictes pour demander la nationalité française.
Des règles plus sévères
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a publié une circulaire pour renforcer les critères de naturalisation. Elle exige notamment un meilleur niveau de langue, une insertion professionnelle stable et des revenus suffisants.
Langue française : niveau B2 exigé
Les demandeurs devront prouver un niveau B2 en français. Ce seuil est plus élevé que le niveau actuel (B1). La mesure entre en vigueur au plus tard le 1er janvier 2026.
Intégration et emploi
L’administration examinera le parcours professionnel des cinq dernières années. Le candidat doit avoir un contrat de travail de plus d’un an ou cumuler au moins 24 mois de missions temporaires. Les personnes handicapées ou atteintes de maladies chroniques sont exemptées.
Revenus : aides sociales exclues
Le candidat doit percevoir un revenu au moins égal au seuil minimum. Ce montant augmente selon la taille du foyer. L’État ne prend pas en compte les aides comme celles de la CAF, ni les revenus venus de l’étranger.
Naturalisation des Algériens : chiffres 2024
En 2024, 6 709 Algériens ont obtenu la nationalité française par décret ou déclaration (mariage, filiation). Ce chiffre marque une hausse de 8,3 % par rapport à 2023.
Mais en matière de signature du Contrat d’intégration républicaine, les Algériens arrivent en 4e position. Ils sont devancés par les Marocains (11 302), les Afghans (10 456) et les Tunisiens (9 391).