Une nouvelle tension diplomatique
Les relations entre la فرنسا et l’الجزائر connaissent un nouvel épisode de crispation. En effet, le 6 août 2025, Emmanuel Macron a annoncé la suspension du visa D pour les Algériens. Cette mesure concerne les séjours pour études, regroupement familial ou travail. Elle intervient dans un contexte bilatéral déjà tendu et provoque de vives réactions.
Les critiques de la communauté algérienne
Par ailleurs, Abdelouahab Yagoubi, député des Algériens de l’étranger, dénonce une « sanction collective ». Il estime que cette décision pénalise des citoyens respectueux des lois, qui participent activement à la vie en France. Pour lui, les Algériens ne doivent pas être pris en otage par des stratégies diplomatiques. Il rappelle aussi que la الجالية الجزائرية joue un rôle humain et historique important dans les liens entre les deux pays.
Le lien avec la politique migratoire
De plus, le député évoque le dispositif « Levier-Visa-Réadmission », qui conditionne la délivrance des visas à la coopération sur le retour des personnes en situation irrégulière. Selon lui, l’usage de ce levier brise l’équilibre des accords bilatéraux. En conséquence, cette suspension bloque les projets d’étudiants, de familles et de professionnels qui respectent toutes les règles.
Un contexte politique français tendu
Il faut également noter que cette décision dépasse la simple question administrative. Elle survient à quelques mois des élections municipales de 2026 et à l’approche de la présidentielle de 2027, dans un climat où immigration et Algérie sont devenues des thèmes politiques majeurs.
Appel au dialogue et au respect mutuel
Enfin, le député appelle à une reprise du dialogue entre Paris et Alger, basée sur la confiance et le respect du droit international. Il insiste pour que le visa D reste accessible à ceux qui remplissent les critères légaux, sans être influencé par des considérations politiques. Suspendre ce visa revient à affaiblir les liens humains tissés entre les deux rives de la Méditerranée.
