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Pollution des usines de tomates : traitement au cas par cas annoncé

Une réunion pour trouver des solutions à Nabeul

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a dirigé lundi une séance de travail au gouvernorat de Nabeul. L’objectif était de chercher des solutions rapides et concrètes à la pollution générée par les eaux industrielles des usines de transformation de tomates.

Lors de cette rencontre, un diagnostic clair a été présenté. En effet, le gouvernorat de Nabeul, proche de la mer, est touché par la pollution de 13 usines de transformation de tomates et d’environ 50 huileries. Ensemble, elles rejettent près de 1,2 million de m³ d’eaux usées par an. Or, seulement 3 % de ces eaux sont traitées avant d’être déversées dans les oueds et la mer.

Une stratégie basée sur le développement durable

Le ministre a souligné que le gouvernement veut concilier trois aspects : protéger l’environnement, préserver l’activité économique et assurer un développement durable. Ainsi, il a insisté : « L’objectif n’est pas de fermer les usines, mais de les accompagner dans leur mise à niveau. »

En conséquence, les industriels sont appelés à assumer leurs responsabilités. Ils devront réhabiliter leurs stations d’épuration afin que leurs rejets respectent les normes tunisiennes.

Des incitations plutôt que des sanctions

Plutôt que d’imposer des sanctions immédiates, le ministère prévoit d’introduire, dès la loi de finances 2026, des mesures d’aide. Ces incitations financières devraient encourager les usines à investir dans des programmes de modernisation environnementale.

Un suivi adapté à chaque usine

Enfin, la réunion a conclu que chaque usine serait traitée au cas par cas. Cette approche permettra de trouver des solutions adaptées aux spécificités de chaque établissement et, par conséquent, de réduire efficacement la pollution dans la région.

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