
Une visite inopinée à La Rabta
Jeudi, le président Kaïs Saïed s’est rendu sans prévenir à l’hôpital La Rabta. Il a exigé que tout patient en état critique reçoive immédiatement des soins, sans argent ni paperasse préalable.
La santé avant les contraintes
Pendant sa visite, le chef de l’État a contrôlé le fonctionnement des urgences et a échangé avec le personnel médical. Il a rappelé que la santé humaine passe avant tout. Selon lui, aucune contrainte financière ou administrative ne doit retarder les soins.
« Lorsqu’un citoyen arrive en urgence, le médecin doit agir sans attendre », a-t-il affirmé. « Personne ne doit payer avant de recevoir une prise en charge. »
Dignité et lutte contre la bureaucratie
Kaïs Saïed a ajouté que les démarches administratives et les aides financières doivent se faire après les soins. Ainsi, les patients gardent leur dignité et leur vie n’est pas mise en danger. En outre, il a appelé à mettre fin aux obstacles bureaucratiques qui freinent le travail médical.
Des refus de soins dénoncés
Le président a également condamné plusieurs incidents récents, notamment à Gafsa. Il a jugé ces refus de soins « inacceptables » et a insisté sur le fait qu’ils ne doivent plus se répéter.
Une réforme fondée sur l’égalité
Enfin, il a rappelé que la réforme du système de santé doit reposer sur trois principes : égalité, équité et dignité. Dès lors, le droit aux soins devient un droit fondamental, jamais conditionné par l’argent.