Les obstacles qui freinent les investissements des Marocains résidant à l’étranger (MRE)

Les MRE réclament des réformes profondes
Les Marocains résidant à l’étranger demandent des changements majeurs. Ils veulent un cadre d’investissement plus stable et attractif. Leur but est d’investir davantage dans des projets au Maroc.
Peu d’investissements malgré des transferts élevés
En 2022, selon le CESE, seulement 1,3 % des fonds envoyés par la diaspora servent à investir. Ce faible taux s’explique surtout par des barrières administratives et bureaucratiques.
Création d’un comité pour débloquer les projets
Bouchaïb Rami, président du Club des investisseurs marocains à l’étranger, propose un comité neutre. Ce groupe examinerait les dossiers rejetés pour comprendre et corriger les blocages. Il aiderait à lever les freins qui découragent les investisseurs.
Obstacles administratifs et financiers
Rami dénonce des procédures injustifiées qui freinent les MRE malgré leur volonté d’investir. Il demande des avantages spécifiques et des facilités pour les projets de la diaspora.
Il insiste aussi pour que le roi Mohammed VI adresse un message de soutien, afin de renforcer la confiance des investisseurs.
Par ailleurs, il critique les banques qui contrôlent trop strictement les sources des fonds, une tâche qui devrait revenir aux autorités judiciaires.
Critiques sur la justice et les transports
Certains investisseurs dénoncent la lenteur de la justice au Maroc. Ils affirment que certains litiges ne peuvent être réglés que via des juridictions internationales comme La Haye.
La compagnie Royal Air Maroc fait aussi face à des critiques à cause de ses tarifs élevés. Ces coûts limitent la capacité des MRE à voyager, ce qui freine leurs investissements.
Pour un meilleur climat d’investissement
Il faut simplifier les démarches, alléger les coûts et créer un cadre clair et transparent. Cela encouragera la diaspora à investir et soutiendra le développement économique du Maroc.