Vacances d’été. Les Algériens de l’étranger fustigent les conditions d’entrée au pays

Si l’Algérie a réussi à contenir la dernière vague de contaminations au coronavirus, les autorités comptent mener la vie dure aux Algériens de l’étranger pendant les vacances d’été. Comment ? Le programme préliminaire de la reprise des vols à partir du 1er juin, se limitera à six vols hebdomadaires et non cinq vols quotidiens comme prévu lors de l’annonce de la réouverture partielle du ciel algérien, soit moins de 5% du trafic aérien d’avant la pandémie du coronavirus.

Les Algériens de l’étranger ou les touristes ayant prévu de passer les vacances en Algérie doivent présenter un test PCR négatif de moins de 36 heures, payer les frais du confinement obligatoire de cinq jours dans un des hôtels imposé par les autorités et s’acquitter du prix du second test de dépistage, devenu obligatoire. “Des mesures adaptables en fonction de l’évolution de la situation”, révèlent les services du Premier ministre dans un communiqué rendu public.

Des conditions jugées “radicales” et « onéreuses » par les Algériens de l’étranger qui n’hésitent pas à manifester leur incompréhension totale et leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Très remontée, la diaspora algérienne fustige “une non-ouverture des frontières”, “des tarifs excessifs proposés par Air Algérie” et “des frais non-adaptés pour l’isolement obligatoire à l’hôtel”. “Un manque total d’attention et de considération” dénoncent les Algériens de l’étranger. Le gouvernement algérien finira-t-il, sous la pression, par alléger ces conditions ? Affaire à suivre…

Maghrébins Du monde