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Signature d’une convention-cadre entre la Médiature de la République et le CNDH

ALGER- Une convention-cadre a été signée, mardi à Alger, entre la Médiature de la République et le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) visant à renforcer les voies et moyens de la coopération entre les deux organes.

La convention a été signée par le Médiateur de la République, Karim Younes et le président du CNDH, Bouzid Lazhari lors d’une rencontre sur « la définition des règles de compétences en matière de traitement des requêtes et du mécanisme de coopération entre les deux organes ».

Intervenant à l’occasion, M. Karim Younes a indiqué que la convention est considérée comme « un mécanisme opérationnel pour relancer la coopération entre les deux institutions à travers l’échange des requêtes entre celles-ci, à chaque mauvaise orientation de la requête adressée par le citoyen », soulignant qu' »il est difficile, pour certaines questions, de définir les compétences, qu’il s’agisse des droits ou des libertés ».

La coopération porte également sur « la mise en place d’un guichet unique à cet effet dans chaque wilaya et la constitution d’une commission commune formant un mécanisme de veille pour la mise en oeuvre des clauses de la convention ».

Le président du CNDH, Bouzid Lazhari a, pour sa part, affirmé que l’édification d’un Etat de Droit passe par l’ouverture des portes au citoyen lorsque celui-ci se voit atteint dans ces droits et sa dignité », mettant en avant la volonté politique au plus haut niveau de l’Etat, en ce sens que le Président de la République veille à placer les droits de l’homme « au centre de sa politique et de son attention ».

Concernant la convention cadre, le même intervenant a affirmé que le mécanisme de coopération œuvre, à travers le guichet commun, au « tri des doléances des citoyens avant de les soumettre à l’instance concernée (Médiateur de la République ou le Conseil national des Droits de l’Homme) en informant le citoyen, et ce, dans le souci de faciliter le travail de l’administration ».

La coopération entre les deux instances dans la prise en charge des préoccupations des citoyens intervient à la lumière des « conditions difficiles que traverse le pays en raison de l’exploitation politique de la conjoncture à travers les manœuvres visant l’escalade en vue de ternir l’image du pays », a-t-il poursuivi.

Faisant savoir que l’Algérie était victime d' »un complot », le même intervenant a relevé « l’existence de membres à l’étranger qui diffusent des mensonges (…) à travers un discours destiné à des jeunes victimes de leurs situations socioéconomiques, et ce, dans le souci de les mobiliser contre les institutions d’Etat ».

A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, M. Lazhari a déclaré, dans ce sens, qu' »Il n’y a pas de liberté absolue », faisant état d’une série de garde-fous à l’instar de « l’ordre public, la défense nationale, la réputation des individus, la santé et la Morale ».

« Les journalistes et les professionnels, étant des faiseurs d’opinion publique, doivent jouir d’une liberté totale dans ce cadre », a-t-il affirmé.

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