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En plus du Covid-19, l’Algérie fait état d’une hausse des cas de paludisme

Le ministère algérien de la Santé a annoncé dans un communiqué le recensement de 1.100 cas de paludisme «importés» dans cinq régions du sud frontalières avec les pays subsahariens, a rapporté TSA.

En plus de l’épidémie de Covid-19, l’Algérie a enregistré plus de 1.000 cas de paludisme dans certaines wilayas (régions) du sud, indique un communiqué du ministère de la Santé relayé par le site d’information Tout Sur l’Algérie (TSA). La note précise que les malades sont exclusivement des «cas importés».

Ainsi, le communiqué informe qu’au moins 1.100 cas de paludisme «importés» ont été recensés dans cinq wilayas du sud, frontalières avec les pays du Sahel. Il s’agit de Tamanrasset avec 918 malades, Adrar avec 96, Illizi avec 89, Ouargla avec cinq et enfin Ghardaïa avec deux.

«Comme chaque année au mois de septembre après les premières pluies, il y a une recrudescence des cas de paludisme importés venant essentiellement des pays frontaliers sahéliens ou d’Algériens ayant séjourné au niveau de ces pays», explique le ministère. «Tous les cas ont été pris en charge au niveau des structures hospitalières conformément aux directives thérapeutiques nationales», assure-t-il.

Il y a-t-il un risque d’épidémie?

Évoquant l’éventualité d’un risque épidémiologique qui viendrait se greffer au problème du Covid-19, le ministère de la Santé affirme que «toutes les mesures ont été prises conformément au plan national de prévention de la réintroduction de la maladie qui prend en compte les facteurs climatiques, géographiques et les voyages dans les pays d’endémie palustre».

Dans le même sens, la note rappelle que l’Algérie est certifiée exempte du paludisme par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’OMS accorde cette certification aux pays ayant réussi à interrompre la transmission autochtone de la maladie pendant trois années consécutives.

Selon l’OMS, la plupart des cas de paludisme et de décès dus à cette maladie surviennent en Afrique subsaharienne. Toutefois, les régions de l’Asie du sud-est, de la Méditerranée orientale, du Pacifique occidental et des Amériques sont également des zones à risque, précise-t-elle.

En 2018, 228 millions de personnes ont été atteintes de paludisme dans le monde, dont 405.000 décès, selon les chiffres de l’OMS.

Le paludisme est une maladie potentiellement mortelle causée par des parasites transmis aux humains par des piqûres de moustiques femelles de l’espèce Anopheles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Kamal Louadj
Source :Sputnik 
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