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Participer à enrichir la littérature numérique, un impératif pour s’inscrire dans la modernité

Les participants au colloque international sur "la littérature numérique, défis et perspectives", ouvert dimanche à l’université Mohamed Khider de Biskra, ont considéré que la contribution à l’enrichissement de la littérature numérique est un impératif pour s’inscrire dans la modernité.

Dans ce contexte, Amel Mansour de l’université de Biskra a souligné que la littérature numérique cible un lectorat ouvert sur les réseaux sociaux, à majorité jeune, et prend des formes différentes de celles de la littérature classique en dépit d’une certaine opposition liée à la non-assimilation de certains de l’évolution technique en cours.

Pour sa part, l’universitaire Mohamed Salah Hussein Senadjla de Jordanie, estime que la littérature numérique utilise un langage nouveau puisant souvent dans le lexique des nouvelles technologies de l’information et de la communication et participe à la réduction du fossé numérique conséquent aux résistances à la modernité.

« Les nouvelles générations produiront de la littérature numérique plus apte à atteindre et à exprimer les préoccupations de l’homme moderne qui vit au travers des smartphones et des appareils informatiques », a ajouté l’universitaire, relevant que cette littérature a sa propre esthétique.

Pour Marie-Anne Paveau de l’université de Paris (France), la propagation de la littérature numérique diffère de la littérature classique mais ne l’élimine pas, estimant par ailleurs, que la langue et la technologie sont des milieux pour l’évolution l’un de l’autre et non pas seulement un moyen l’un pour l’autre.

Organisé par la faculté des lettres et langues de l’université de Biskra, le colloque international sur « la littérature numérique, défis et perspectives » se poursuivra demain par la présentation de conférences d’universitaires nationaux et étrangers ainsi que des travaux en ateliers.

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