Selon M. Laskri, qui intervenait au Forum du journal Liberté, ce dialogue sera à même de jeter les bases de la construction d’une « vraie alternative démocratique », prélude de l’avènement de la llème République.
Il a estimé que « seul le recours au peuple peut fonder la légitimité démocratique et édifier un Etat de droit », relevant que le FFS était « allergique et réfractaire aux faux dialogues et aux faux semblants qui ne font qu’aggraver la situation et la rendent inextricable ».
Evaluant la situation politique du pays, M. Laskri a considéré que « l’Algérie est plus que jamais en danger », précisant que « parler aujourd’hui uniquement d’impasse politique semble malheureusement très réducteur et inconséquent ».
« Osons dire la vérité aux Algériennes et aux Algériens. Notre chère patrie est hélas, exposée à tous les périls. Menace sur sa souveraineté territoriale et économique, menace sur sa cohésion sociale et identitaire et menace sur son devenir politique et sur sa pérennité en tant qu’Etat-nation qui a recouvré son indépendance depuis maintenant 57 ans », a-t-il soutenu.
Il a observé que le peuple algérien était dans une quête « permanente et inassouvie de son droit à l’autodétermination et à l’accès tant attendu aux droits universels qui consacrent la dignité humaine, la prospérité socioéconomique et ouvre droit à une justice qui échappe aux ordres et aux directives ».