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Journée de la presse: la question de la régulation et de l’organisation se pose avec acuité

ALGER – La corporation des journalistes algériens célèbre vendredi la journée internationale de la liberté de la presse dans un contexte national crucial où la question de la régulation de la presse et de l’organisation de la profession se pose avec acuité, 30 ans après l’ouverture du champ médiatique.

L’absence d’un Conseil d’éthique et de déontologie dans la presse nationale a entamé sa crédibilité et son professionnalisme, de l’avis de nombreux professionnels de la presse qui considèrent que la mise en place de cette instance est devenue une nécessité pour l’instauration de l’éthique professionnelle et des règles du métier de journaliste

L’existence d’un conseil d’éthique et de déontologie, comme stipulé dans la loi organique de l’information pourrait, pourtant, « contribuer à la moralisation de la presse et à mettre fin à la désinformation en Algérie », selon ces professionnels.

La loi de l’information, promulguée en 2012 consacre, en effet, un chapitre au respect de l’éthique et de la déontologie en détaillant les principes que le journaliste doit respecter dans l’exercice de son activité.

Cette loi prévoit la mise en place d’une instance nationale de déontologie et d’éthique de la presse, élue par la corporation, qui veillera au respect par les médias des règles de déontologie. Cependant, plus de 7 ans après, cette disposition est restée lettre morte.

La presse algérienne attend aussi la mise en place de l’Autorité de régulation de la presse écrite (ARPE), prévue par cette même loi.

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