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Hydrocarbures: « aucun désengagement » des partenaires de l’Algérie n’a été enregistré

ALGER - Les projets en cours dans le domaine de l'énergie continuent de fonctionner normalement et "aucun désengagement" des partenaires de l'Algérie n'a été enregistré, a affirmé le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab, dans un entretien à l'APS.

Interrogé sur la véracité des informations sur un prétendu « désinvestissement » enregistré dans le secteur de l’énergie, en raison de la situation politique du pays, M. Arkab a précisé que « les projets en cours continuent de fonctionner normalement, suivant les plans préalablement arrêtés et aucun désengagement de nos partenaires n’a été enregistré depuis le début de l’année 2019 ».

Cependant, il a estimé qu’une appréciation réelle, des retombées de quelque nature que ce soit dans le domaine de l’investissement, ne peut se faire qu’en fin de chaque exercice.

« Nous n’ignorons pas une certaine inquiétude de la part des investisseurs présents en Algérie de par la situation politique, néanmoins, nous pouvons rassurer tout le monde, les données chiffrées sur les investissements dans le secteur des hydrocarbures durant la dernière décennie sont parlantes, avec une moyenne annuelle de plus de 12 milliards de dollars », a-t-il fait savoir.

Selon lui, l’observation de l’évolution des investissements dans le segment amont (exploration et production), permet de constater que « le montant réalisé durant le dernier quinquennat (2013-2018) a été stable par rapport au quinquennat précédent (2008-2012) de près de 8 milliards de dollars par an ».

En termes de perspectives, globalement sur la période (2019-2023), il est prévu un investissement de « plus de 58 milliards dollars, à horizon 2023 pour le développement de l’activité hydrocarbures », a-t-il ajouté.

Concernant les négociations entamées avec l’américain Exxon Mobil, M. Arkab a confirmé que ce groupe avait effectivement exprimé son intérêt pour investir en Algérie, dans l’amont pétrolier.

« Ce n’est pas le seul grand groupe qui souhaite le faire. Le potentiel des bassins algériens est très important », a-t-il ajouté.

Don de gaz algérien à la France: une tentative vile pour semer le doute

Selon lui, le domaine minier de l’Algérie est exploré à 50% et recèle des potentialités très importantes en hydrocarbures, que ce soit dans les hydrocarbures conventionnels que non conventionnels.

D’ailleurs, les premières évaluations place l’Algérie en 3ème position mondiale en réserves non conventionnelles avec un volume de gaz non conventionnel (gaz de schiste) de l’ordre de 20 000 milliards de m3.

Le nombre de partenaires activant en Algérie dans les activités recherche et exploitation des hydrocarbures s’élève déjà à 26 entreprises issus de 18 pays, a-t-il fait savoir, ajoutant que le nombre de découvertes réalisées en « Onshore » par Sonatrach, seule et en association avec des partenaires étrangers, s’élevaient à 30 découvertes par an en moyenne.

En offshore, des travaux de prospection ont été récemment entamées à l’Est et l’Ouest du pays par Sonatrach en partenariat avec l’italien ENI et le français TOTAL, a-t-il rappelé.

Sollicité de se prononcer sur les rumeurs qui avaient circulé sur « l’approvisionnement gratuit » de la France en gaz algérien, M. Arkab a dit : « Je tiens à démentir formellement de telles allégations. Je sais que le peuple algérien ne peut donner crédit à des tentatives aussi viles pour semer le doute et le discrédit sur la gestion des ressources de notre pays ».

« Je ne peux pas concevoir qu’on puisse penser que l’Algérie, pays souverain, puisse approvisionner un tiers en gaz algérien gratuitement », a-t-il estimé.

 

Source :A.P.S

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