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Changement climatique: L’Algérie, un partenaire « stratégique et fiable » dans le bassin méditerranéen

ALGER - L'Algérie demeure un partenaire "stratégique et fiable" dans le bassin méditerranéen en ce qui concerne la lutte contre le changement climatique, a affirmé, vendredi à Bruxelles, la vice-Présidente du Conseil de la nation, Leila Brahimi, soulignant "l'avancée significative" réalisée dans ce domaine.

« L’Algérie qui demeure un partenaire stratégique et fiable dans le bassin méditerranéen, a déployé des efforts importants dans le cadre de l’atténuation du changement climatique. Il serait tout à fait juste de relever l’intérêt qu’accorde l’Algérie, sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux questions de l’environnement, de la protection de la biodiversité et de la lutte contre la pollution », a déclaré Mme Brahimi, qui représente le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, au 7e sommet des présidents de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (UPM).

Cet intérêt, a-t-elle ajouté, s’est concrétisé à travers « la consécration constitutionnelle de l’environnement, du développement durable, de la préservation et la pérennisation desressources naturelles pour les générations futures », rappelant l’engagement de l’Algérie dans le cadre de l’accord de Paris à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 7% d’ici 2030.

Ceci, « en s’appuyant sur un programme ambitieux visant, entre autres, à développer la filière des énergies renouvelables et en encourageant notamment les investissements dans les secteurs de l’économie verte », a-t-elle poursuivi, notant également « la priorité accordée à la mise en œuvre des plans d’aménagement des forêts et d’un programme de reboisement très important ».

Mme Brahimi a également relevé qu’une « avancée significative » a été réalisée dans ce domaine « grâce à une volonté politique, des réformes profondes et d’importants investissements publics », avant de souligner que le pays « a d’ores et déjà franchi des étapes essentielles dans l’édification d’une Algérie nouvelle, réaffirmant ainsi son ambition pour une gouvernance renouvelée en vue de consolider la démocratie ».

Tout en rappelant que la problématique du changement climatique est devenue « une urgence et un défi planétaires », Mme Brahimi a plaidé pour une « solution concertée et équilibrée » face aux risques, aux catastrophes et aux phénomènes climatiques extrêmes dans la région méditerranéenne, tout en insistant sur « les spécificités nationales, loin des orientations à caractère commun ».

Une solution qui, a-t-elle expliqué, établirait « une jonction entre les procédures et le soutien, à travers la reconnaissance par les pays développés des efforts consentis par les pays en voie de développement ».

Elle a fait observer, à ce propos, que la Méditerranée est « une des régions les plus vulnérables face au phénomène climatique », rappelant les canicules, la sécheresse et les feux de forêt ayant affecté cette région dont l’Algérie.

« Le succès des politiques visant à atteindre les objectifs de développement durable reste tributaire d’une approche rationnelle et de la reconnaissance de la souveraineté des Etats sur leurs ressources naturelles pour assurer leur indépendance économique », a-t-elle conclu.

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