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Constantine/25e congrès de la SAMI: les risques cardiovasculaires en expansion dans le sud

CONSTANTINE - Les facteurs de risque cardiovasculaires sont en pleine expansion dans le Sud algérien, a affirmé jeudi à Constantine le docteur Abdelhalim Taleb, du service de médecine interne du centre hospitalo-universitaire, CHU- Frantz Fanon de Blida.

 

Dans une étude de trois ans effectuée par le même praticien sur la prévalence de l’hypertension artérielle et les facteurs de risque cardiovasculaire ayant ciblé 605 personnes, des nomades sédentarisés dans un oasis du sud algérien, 21% des cas étudiés étaient hypertendus et 4% diabétiques a précisé Dr Taleb  aux travaux du 25e congrès de la Société algérienne de médecine interne (SAMI)  ouvert cet après-midi à la salle Ahmed Bey.

Il a expliqué que ces taux se rapprochent des données nationales sur ces deux pathologies arguant que ces résultats sont « préoccupants » du fait qu’il s’agit d’une population supposée être à l’abri de ce genre de fléau compte tenu de son mode de vie.

Dr Taleb a dans de ce contexte soutenu que ce constat impose « une politique de santé engagée et étudiée devant tenir compte des disparités régionales et cibler les populations défavorisées géographiquement et socio-économiquement pour lutter contre ces facteurs de risques qui pèsent énormément sur la santé publique mais aussi sur l’économie nationale ».

« Le changement des modes de vie et des habitudes alimentaires associé à la lutte contre l’inactivité physique s’imposent aujourd’hui comme une priorité majeure », a-t-il soutenu.

De son côté, le président de la SAMI,  Pr Amar Tebaibia a pour sa expliqué à l’APS que ce congrès traitera essentiellement des maladies prévalentes, auto-immunes, inflammatoires, et l’allergie à travers 48 conférences plénières et près de 300 communications affichées.

En plus de la tenue de plusieurs ateliers destinés au personnel paramédical, cette manifestation scientifique de trois jours devra également permettre aux médecins présents de débattre et d’apporter une réflexion sur l’enseignement de la médecine interne, « une spécialité qui demeure trop méconnue et incomprise, en dépit de la place indéniablement essentielle qu’elle occupe dans le système de santé », a-t-il ajouté.

 

Source :A.P.S

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