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41e session de la FAO: investir dans l’agriculture durable et résiliente

ALGER- Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Chérif Omari, a appelé lors de la 41e session de la conférence de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) à Rome (Italie), à l'investissement dans la l'agriculture durable et résiliente, a indiqué mardi un communiqué du ministère de l'Agriculture.

L’agriculture étant désormais un créneau d’investissement fructueux à même d’ouvrir de larges perspectives pour la promotion de nos communautés rurales et l’amélioration des conditions de vies, il est important d’investir dans l’agriculture durable et résiliente, a déclaré M. Omari lundi lors des travaux de la 41è session de la conférence du FAO, qui s’étale du 22 au 26 juin en cours à Rome (Italie).

Il a souligné, dans ce sens, qu’un tel investissement est dicté non seulement par l’impératif de garantir la sécurité alimentaire et de circonscrire les foyers de la pauvreté, mais également par la nécessité de revitaliser les zones rurales en les connectant à un monde en mutation accélérée à travers l’implication efficace et efficiente de leur population, notamment la femme rurale et les jeunes.

Se félicitant de « la véritable mobilisation » qu’a connu dernièrement l’Algérie en matière de développement durable, notamment à travers la stratégie de développement rural et agricole, initiée par l’Etat, et qui a permis « l’augmentation de la production nationale, l’amélioration des

conditions de vie des populations rurales et la  préservation des écosystèmes », il mis en avant les changements « positifs » enregistrés dans ce sens.

Le ministre a cité, à ce propos, la réalisation d’infrastructures à travers l’ouverture de voies, l’alimentation en eau potable, en gaz naturel, en électricité et en fibre optique sur plusieurs milliers de kilomètres et la construction d’écoles, de centres sanitaires, ainsi que les subventions pour la construction de logements ruraux et la lutte contre le chômage à travers la création de plus de 12.000 projets de proximité pour le développement rural.

Rappelant que l’intégration des jeunes et de la femme rurale dans la vie active et leur contribution au développement des territoires étaient au cœur des préoccupations des pouvoirs publics, le ministre a évoqué les opportunités d’emploi offertes dans le cadre de la promotion de l’investissement public et privé, destiné à la modernisation des exploitations, des fermes d’élevage et des fermes aquacoles, à l’exploitation rationnelle des ressources halieutiques et forestières et au développement des industries alimentaires.

Omari a expliqué, en outre, que l’approche adoptée par l’Algérie était basée sur la libération de l’initiative, la mutualisation des moyens disponibles et la conjugaison des efforts afin d’ériger l’Agriculture, le développement rural et de la pêche en secteur stratégique et structurant de l’économie nationale et de consacrer son rôle pivot dans la réalisation de la sécurité alimentaire, « fondement de la souveraineté nationale ».

A ce propos, le représentant de l’Algérie à ces travaux a estimé que la conjugaison des efforts pour faire face aux les causes sous-jacentes de l’exode massif, notamment dans les zones rurales, « nous interpelle sur la nécessité de reconsidérer ces problématiques à travers le renouvellement des programmes et l’activation des innovations ».

Il a mis en avant, dans ce sillage, l’importance de la solidarité de la communauté internationale avec les pays les plus exposés au risque et les sociétés les plus vulnérables en termes de savoir et de compétences scientifiques et techniques en matière d’agriculture et de pêche, et de changements climatiques.

A cet effet, le ministre a évoqué le soutien technique et scientifique que peuvent apporter les agences onusiennes, et à leur tête la FAO pour la sédentarisation et la prospérité dans les zones rurales.

L’attachement actuel à la mise en œuvre du programme de développement à l’horizon 2030 et les défis de l’heure, à l’instar des changements climatiques et des crises socio-économiques, exigent de la part de tous membres de la FAO de poursuivre le travail ensemble pour parvenir à des solutions idoines, d’autant que la faim, la pauvreté et la malnutrition continuent à menacer de nombreuses régions dans le monde, et sont davantage aggravées par l’insécurité engendrée par les conflits internes et les

guerres, a-t-il dit à la fin, ajoutant que ces crises aggravent, à leur tour, le fléau de l’immigration, qui est un obstacle majeur au développement durable.

Source : A.P.S

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