Maghrébins du Monde

Jazzablanca: La grand-messe du rock signée Franz Ferdinand

CULTURE – Après Pink Floyd, le rock est à nouveau à l’honneur à Jazzablanca. Hier, le festival casablancais a inauguré sa 14ème édition aux rythmes purement pop-rock écossais Franz Ferdinand.

Cette année encore, le désormais fameux “Village” est de retour, légèrement agrandi pour accueillir les nouveaux partenaires. L’un d’eux s’est notamment offert toute une mezzanine au dessus de l’espace Samsung, autre partenaire phare du Festival. Les festivaliers ont pu, de leurs côtés, s’installer sur des sièges et tables, dégustant burger, frites, sushis.

Tout cela aux sons des groupes se produisant sur la scène Samsung comme les Frères Souissi, No Jazz ou encore les Italiens du Paolo Fresu Devil Quartet

Dès 21h30 une partie commence à se diriger vers la scène d’Anfa pour le premier concert du festival. C’est finalement vers 22 heures que Franz Ferdinand arrive sur cette scène, cette année à ciel ouvert.

Si pendant les premiers instants le public reste poliment assis, il n’aura fallu que quelques minutes pour le groupe et son charismatique leader, le chanteur Alex Kapranos, pour faire danser et bondir les festivaliers. “Vous vous lèverez avant la fin!”, leur avait promis le leader. 

Il faut dire que le groupe n’a ménagé aucun effort pour y arriver. Alex Krapanos, vêtu de son éternel costume cravate, est resté fidèle à sa réputation de showman. Ce dernier mène le spectacle comme un pasteur mènerait une messe, interprétant de toute sa personne chaque chanson, haranguant la foule entre deux couplets. Sauts, pas de danse, riff de guitare, le leader du groupe a offert aux fans et amateurs de pop-rock un spectacle digne de la réputation de Franz Ferdinand, un des groupes phares du renouveau de la scène rock anglaise au début des années 2000.

Do you want to, Walk Away, Love Illumination, No you girls… autant de tubes s’enchaînent. Une véritable madeleine de Proust pour tous ceux ayant découvert le groupe à leur adolescence. Mais, c’est surtout le titre ayant révélé le groupe, Take me out, qui teste réellement la solidité des estrades installées à l’hippodrome de Casablanca.

Un show de presque deux heures qui se termine par le titre de Fire dans lequel ils promettent de “Burn this city (“Mettre le feu à cette ville”). Si on ne peut se porter garant pour Casablanca, on peut, cependant, assurer que Franz Ferdinand a bien mis le feu à la scène Anfa.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page