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Atteinte aux symboles de la Révolution: appel à l’application des lois de la République

ALGER - L'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a appelé, lundi, les parties concernées à prendre toutes les mesures permettant une application "stricte et rigoureuse" des lois de la République "en cas d'atteinte aux symboles de la Révolution algérienne".

Un appel qui intervient après que « l’ancien directeur de la culture de la wilaya de M’sila a mis en doute le patriotisme d’un des symboles de la Révolution algérienne, allant jusqu’à l’accuser de traîtrise », précise l’ONM dans un communiqué, estimant que « le laxisme dans l’application de la

loi et l’absence de mesures répressives idoines à l’encontre de quiconque s’avise de porter atteinte à ceux qui, seuls, ont le mérite d’avoir permis à notre pays de recouvrer sa souveraineté nationale, ont encouragé les dérapages d’individus qui ont de l’animosité à l’endroit des symboles nationaux ».

Pour l’ONM, « Il faut mettre à nu les véritables desseins de ces ennemis et appliquer la loi avec rigueur à leur encontre, surtout dans la conjoncture actuelle où nous assistons sidérés à la mise en doute de la sincérité et de la loyauté de ces hommes qui se sont sacrifiés et ont payé un lourd tribut pour libérer leur patrie du joug du colonialisme français ».

Dans un communiqué publié en janvier 2019, l’ONM avait « condamné quiconque se permet de porter atteinte aux symboles de la Révolution algérienne, par quelque moyen que ce soit (…) qu’ils s’agissent de chouhada ou de moudjahidine encore en vie »

Pour rappel, le juge d’instruction près le tribunal de M’sila avait ordonné, en janvier, le placement en détention provisoire de l’accusé Rabah Drif, ancien directeur de la culture de la wilaya de M’sila, en vertu des dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale et suite à l’enquête préliminaire ouverte par la police judicaire pour des faits à caractère pénal.

Le mis en cause a été déféré devant le juge d’instruction du même tribunal pour les chefs d’accusation d' »exposition au regard du public de publications de nature à nuire à l’intérêt national » et d' »atteinte à l’intégrité du territoire national », des actes punissables en vertu des articles 96 et 79 du Code pénal et des articles 52 et 66 de la loi relative au moudjahid et au chahid.

Le ministère de la Culture avait auparavant mis fin aux fonctions de Rabah Drif.

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